arbre fruitier

Il faut savoir que les forêts occupent quelque 250 000 km2, soit un peu plus de 10% du territoire. Mais il faut également savoir que l’essentiel des forêts se trouve à proximité des agglomérations, et que pour protéger l’arbre, il faut inclure et responsabiliser les populations qui vivent à proximité. Ainsi, différents plans sont mis en oeuvre par la DGF,
comme le plan national de reboisement qui n’est qu’une composante du plan national de développement agricole et rural et qui vise à faire émerger des systèmes économiques permettant aux populations rurales de disposer de moyens adéquats de subsistance,
de stabilité et de développement. Ce chiffre équivaut à un objectif global de reboisement de 1 245 900 ha sur 20 ans. Dans le détail, il est programmé de reboiser 75 000 ha de chêne-liège et d’ajouter 250 000 ha de reboisement de production au niveau des bassins versants. Le reboisement de protection devrait avoisiner les 562 000 ha tandis que pour
lutter contre la désertification, une couverture de 333 260 ha de forêt est préconisée. Enfin, le reboisement d’agrément et récréatif devrait couvrir 25 640 ha. A l’heure actuelle, il a été réalisé 460 000 ha de plantations, dont 159 289 ha en arbres fruitiers. Le plan est une démarche basée sur la concertation et la participation des communautés locales et tente de lutter contre la désertification par la réhabilitation du barrage vert. Mais également d’étendre le patrimoine forestier, de traiter les bassins versants de barrage. Une façon de fêter la journée de l’arbre, la DGF doit s’associer aux établissements scolaires et prévoir des activités telles que des plantations à l’intérieur des écoles, des randonnées à travers les parcs nationaux et des expositions de photos.