Prédicateur, devin, visionnaire, Paul le poulpe tend encore à une longue carrière dans le domaine de la voyance. On avait davantage l’habitude d’en voir servi dans nos assiettes et voilà que le poulpe se voit sacralisé au rang prestigieux d’animal intelligent. Car Paul le poulpe a sitôt de dire ça à travers ses prédictions : les poulpes ne sont pas si bêtes que
ça. Plus qu’un simple mollusque servi agrémenté d’un peu d’ail et de persil, le poulpe comme de nombreuses espèces animales a de nombreuses facultés. La classe scientifique s’y intéresse et ce, bien avant l’affaire Paul le poulpe. De la dextérité dans les … tentacules Différentes expériences ont été réalisées et ont permis de découvrir que le poulpe est non seulement capable d’ouvrir un pot à couvercle mais il peut surtout se déplacer hors de son aquarium, aller manger sa proie en ouvrant le couvercle d’un
bocal et revenir à son aquarium comme si de rien n’était ! Ce qui met en avant le fait qu’il ait peu différencié son habitat d’un site de chasse. Et puis l’animal est capable d’apprendre. Une expérience avait mis en scène un poulpe et son congénère dans un
autre aquarium. Le premier, novice, n’a pas réussi a saisir un crabe dans une boîte. L’autre poulpe sait comment faire et pendant qu’il attrape le crabe, l’inexpérimenté semble l’observer, en se collant à la paroi de son aquarium. On redonne une boîte avec un crabe à l’intérieur et là… surprise : il réussit à l’ouvrir. On a vu sur Youtube des vidéos montrant un poulpe capable de sortir d’un aquarium par un tout petit trou. La bête peut se démêler de nombreuses situations et hormis le fait d’être un grand prédateur, il possède un système de défense par jet d’encre très efficace. Du venin et des tentacules Vieux d’environ 500 millions d’années, le poulpe a très peu évolué si ce n’est en se débarrassant de sa coquille. S’il ne s’attaque habituellement qu’au crabe et autres
mollusques, il est capable de charger une proie de 18 kg. En plus de répandre de l’encre pour tromper l’adversaire, il possède un venin qu’il injecte par sa salive après avoir immobilisé sa proie et l’avoir amenée à sa bouche grâce à ses nombreuses tentacules.
Et que dire de sa capacité à changer de couleur et de texture de peau si un danger lui commande de se mêler à son environnement ou de ressembler à une autre espèce ? Sa seule faiblesse réside dans le fait que la femelle après avoir pondu ses petits ne se nourrit plus. Elle passera son temps à les protéger et les nettoyer et finira par mourir de faim et
d’épuisement. Dernières découvertes : le poulpe n’est pas muet C’est le Journal of the Marine Biological Association qui a révélé que des scientifiques avaient enregistré le bruit produit par un poulpe. «C’était comme un coup de feu et on pouvait voir en même temps un éclair de lumière», précise Angel Guerra, de l’Institut de recherche marine de Vigo. La
question que se posent aujourd’hui les chercheurs est de savoir si le bruit est le fait de l’animal parce qu’il s’est senti en danger ou plutôt un simple effet produit par les conditions hydrodynamiques. Les chercheurs penchent plutôt pour la première hypothèse et pensent que «le processus a pu êtreproduit par une contraction extraordinairement forte et rapide des muscles du manteau du poulpe devant une situation d’extrême danger».