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inondation

2009, l’année la plus pluvieuse depuis 20 ans

Publié le par Zineb A.Maïche

Ce sont les catastrophes naturelles qui produisent
le plus de dégâts et selon l’Institut
international de l’eau de Stockholm, pour la
période allant de 1996 à 2005, 80% des catastrophes
naturelles étaient météorologiques ou hydrauliques.
En Algérie, on apprendra de l’Office nationale de
météorologie qu’il n’a pas autant plu depuis 1989.
Dans un contexte où la sécheresse a régné durant
plus de dix ans, on pourrait se féliciter de ce retournement
de situation. Sauf qu’au bonheur de voir
nos pelouses reverdir et nos barrages se remplir,
s’ajoute la tristesse de compter nos morts emportés
par des crues d’oued et des quartiers entiers dévastés
par la boue. Un an après Ghardaïa, 8 ans après
Bab El Oued, comment expliquer qu’il y ait encore
autant de morts autour des précipitions, somme
toute puissantes mais tout au moins relativement
prévisibles. Interrogations ?
Il existe une carte des zones inondables
En effet, l’Algérie possède, pour l’ensemble de son
territoire, une carte des zones inondables, selon M.
Benbouaziz, chargé de la communication au ministère
des Ressources hydriques. En fait, disponible
auprès de chaque wilaya, il est donc possible d’identifier
les zones présentant des risques d’inondations
et les oueds les plus concernés par ce phénomène.
Ces cartes, ajustées grâce à des données historiques
relevant de la météo depuis 1924, peuvent être un
outil précieux pour l’aménagement du territoire. En
effet, qu’il s’agisse d’entreprises ou de particuliers,
nul ne peut prétendre pouvoir savoir où s’établir
à moindre risque. Et pourtant… L’urbanisation galopante
de ces 20 dernières années s’est installée
partout là où le sol pouvait accueillir des briques.
Pire, pour s’installer aujourd’hui, il faut s’approcher
des cours d’eau. Ainsi, l’entreprise déverse ses
déchets (toxiques ou pas) dans l’oued, sans avoir à
supporter des frais de transports et les particuliers
peuvent s’établir là où il trouveront de l’eau pour
leur parcelle agricole ou leurs besoins domestiques
sans attendre que la Seaal les connecte aux réseaux
d’alimentation. Au mépris de toutes les règles d’hygiène
et de sécurité, il est possible de dire que les
zones à risques sont volontairement les zones les
plus occupées. Lors d’aménagement de digues, le
secteur de l’hydraulique, constatant l’occupation des
berges par de nombreux habitants, ordonne leur
expropriation quel que soit le prix à payer pour les
dédommager mais cela ne suffit pas. Le ministère
de l’Hydraulique n’a pas de pouvoir de police, et
selon M. Benbouaziz leur obligation vise à aménager
pour amortir les crues et réduire le débit de
l’eau. Ils entreprennent des corrections roncières
qui diminuent la vitesse de l’eau et amortissent les
méandres des oueds. Les inondations sont le fait du printemps en mai et surtout de l’automne. Donc la
période n’est pas encore finie.

Publié dans inondation

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Brahim Ambar - Chargé de la communication à l’Office national de météorologie

Publié le par Zineb A.Maïche

Suite à vos BMS et au vu des dégâts occasionnés par les inondations, n’avez-vous pas l’impression qu’il s’agit d’un coup d’épée dans l’eau
puisqu’il y a encore mort d’hommes ?

Il faut savoir que ces bulletins sont exploités par un grand nombre de secteurs et qu’ils constituent un précieux outil d’aide à la décision pour les gestionnaires et décideurs dans l’organisation de leurs activités quotidiennes et surtout en cas d’annonce de pluie ou d’autres phénomènes pouvant présenter une menace ou un quelconque risque pour leurs
activités. Malheureusement, vu la grande sensibilité et vulnérabilité naturelle de nos sociétés face au risque inondation, tant au niveau régional (massifs montagneux ; thalwegs, d’un réseau hydrographique dense ; ….) qu’au niveau local par une urbanisation accrue, le plus souvent sur les zones d’épandage, réseau d’assainissement inadapté et absence de drainage ajouté à cela la nature même de l’aléa (pluie),qui se produitle plus souvent localement mais sous forme de violentes averses orageuses (ce qui
tombe habituellement en un mois ou plus est enregistré parfois en quelques heures). Cela nous amène à dire que la problématique du risque inondation restera toujours posée et que, malheureusement, les sociétés partout à travers le monde continueront de subir.

A votre avis, quel est le problème ? Comment expliquez qu’il y ait encore des victimes alors que tous sont avisés 24 à 48 heures à l’avance ?

Le croisement de ces facteurs fait que le risque inondation est permanent et que pour réduire ce risque, il y a lieu d’agir surtout au niveau local en procédant d’abord à une évaluation du danger, une analyse de vulnérabilité, évaluation des risques et mesures de prévention en fonction des niveaux de sévérité de l’aléa (pluie). Cela devrait conduire à
l’élaboration des plans d’exposition au risque et la mise en place de plans de prévention avec éventuellement dans certains cas la mise en place d’un système d’alerte précoce.


- Pensez-vous que le citoyen n’est pas suffisamment sensibilisé ou est-ce les autres acteurs de la société ? (collectivités locales...)


- Quels que soient les progrès de la science et de la technique, nous ne seront jamais totalement à l’abri de catastrophes naturelles notamment du risque hydrologique de l’inondation, ce qui se traduit dans le langage courant par «le risque zéro n’existe pas».
Nous attendons toutefois de ces progrès, de plus grandes capacités à anticiper, prévenir et limiter les conséquences dommageables de ces risques climatiques inévitables. L’accès ne suffit pas, il faut aussi que ces données puissent être comprises et utilisées pour ce qu’elles sont avec leurs insuffisances et défaut de précision.

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Aït Amara Ahcène : «Les conséquences auraient pu être catastrophiques»

Publié le par Zineb A.Maïche

Aït Amara Ahcène est directeur de l’assainissement et de la protection de l’environnement au ministère des Ressources en eau. De Ghardaïa où il s’est déplacé pour s’enquérir de la situation, il répond à nos questions.

Quels sont les ouvrages qui permettent de protéger une ville des inondations ?


Chaque ville présente ses spécificités en fonction de sa situation géographique et de sa topographie.Généralement, les actions qui permettent de protéger une ville contre les inondations consistent en : — la réalisation d’ouvrages de régulation des eaux des crues (digues, barrages, retenues…) permet de réduire considérablement les débits des crues
; — l’aménagement des lits des cours d’eau par des travaux d’élargissement, de reprofilage et de calibrage ainsi que la réalisation de murs de berges ; —la réalisation d’un réseau d’eaux pluviales, soit séparatiste ou unitaire (eaux pluviales et eaux usées)


Quelles sont les actions du ministère des Ressources en eau pour protéger Ghardaïa des crues du M’zab ?


Dans le cadre de l’assainissement et la protection de la vallée du M’zab contre les inondations, le secteur des ressources en eau a lancé une étude de schéma directeur en 1995. Cette étude a été confiée au bureau d’études suisse Bonnard & Gardel (BG).
Les travaux découlant de ce schéma directeur sont en voie d’achèvement et concernent quatre (04) volets, à savoir : — le volet calibrage de l’oued. Tous les travaux sont actuellement en voie d’achèvement ; — le volet assainissement : un collecteur principal allant de Daïa à El Atteuf a été réalisé en partie. La partie Ghardaïa-El Atteuf est achevée,
reste la partie Daïa-Ghardaïa qui est actuellement en cours de réalisation ; — le volet épuration ; — le volet protection contre les inondations : réalisation de trois (03) digues d’écrêtement des crues sur les principaux affluents de l’oued M’zab qui sont oued
Labiod, oued Haïmer et oued Boubrik. La digue de oued Labiod est actuellement en voie d’achèvement. On peut dire que cette digue a joué un rôle très important, lors de la crue du 1er octobre 2008. En effet, celle-ci a retenu un volume estimé à plus de 20 millions de mètres cubes et a régulé la crue de l’oued estimée à 900 m3/s à 20 m3/s, et ce, d’après
nos premières estimations, ce qui nous laisse dire que c’est une crue centennale, et on peut dire sans risque de se tromper, que si la digue n’avait pas été réalisée, les conséquences auraient été beaucoup plus catastrophiques au niveau de toute le vallée
du M’zab ;

Où en êtes-vous concernant les deux autres digues des oueds de Haïmer et Boubrik ?

Concernant les deux (02) autres digues, les travaux de réalisation ont connu un début d’exécution.

Pour ce qui est des actions directes pouvant être entreprises sur l’oued M’zab, les berges suffisent- elles à protéger la population ? Et comment agissez-vous sur les constructions se trouvant sur le lit majeur, voire mineur de l’oued ?

Conformément à l’étude qui a été menée sur la vallée du M’zab et dont j’ai parlé plus haut, il a été préconisé de réaliser des murs de berges tout au long de cet oued, d’élargir au niveau de certains endroits en procédant à des expropriations des riverains concernés et de réaliser des travaux d’endiguement en amont des affluents principaux. Toutes ces actions vont dans le sens de protection de la population contre les crues de l’oued M’zab

Avez-vous un message à passer ?

Je présente au nom du ministre, M. Sellal, et de
tout le personnel du ministère des Ressources en
eau, nos plus sincères condoléances aux familles
victimes et sinistrées de Ghardaïa. Puis, je voudrais
rassurer la population des quatre (04) communes
sinistrées de la vallée du M’zab qu’une fois les travaux
de réalisation des deux (02) digues restantes
et du calibrage de l’oued achevés, la problématique
des inondations engendrées par les crues de l’oued
M’zab sera résolue et sécurisera définitivement la
population des risques d’inondations. Par ailleurs,
je rassure la population également que les digues
seront réalisées conformément aux normes et que
tout risque de rupture sera écarté.
l

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Catastrophe naturelle-Inondation de la vallée du M’zab : Le bassin versant du M’zab contrarié par l’urbanisation

Publié le par Zineb A.Maïche

Catastrophe naturelle-Inondation de la vallée du M’zab : Le bassin versant du M’zab contrarié par l’urbanisation
Pourquoi un oued sort-il de son lit mineur ? Quels sont les mécanismes humains permettant d’éviter les catastrophes liées aux rues ? La pluie en est elle la seule cause ? Les crues d’oued ne sont pas un phénomène nouveau en Algérie, d’ailleurs, tout le pourtour méditerranéen est sujet aux crues soudaines et imprévisibles faisant suite à des averses.

Mais au juste, la crue du M’zab est-elle réellement si imprévisible que cela ? Météo France, sur son site internet, indique les caractéristiques des crues capables d’entraîner des inondations et précise que dans ce cas es précipitations sont extrêmement abondantes et se concentrent sur des aires limitées se prolongeant sur une durée exceptionnelle en amont des cours d’eau en crue. Autre caractéristique : la rapidité de leur montée. «Le débit et le niveau des cours d’eau
qu’elles saisissent s’amplifient à une vitesse spectaculaire, atteignant des seuils catastrophiques en une une heure, voire quelques minutes.» A l’Office national de météorologie à Alger, on se défend de ne pas avoir pris le problème au sérieux, mais les bulletins d’alerte semblent eux aussi se noyer dans la masse de ceux envoyés à la Protection civile et à la gendarmerie. Le rôle de la météo M. Ambar, chargé de la communication à l’ONM, précise que les précipitations qu’a connues Ghardaïa ce 1er octobre sont moindres que celles enregistrées le 25
septembre 2005. «Nous avions noté 65 mm en 12 heures, ce qui était hors norme, pourtant, il n’y a pas eu d’inondation. Ce qu’il faut remarquer, c’est que ce ne sont pas les précipitations qui ont causé les inondations, mais le cumul de tous les débits et qui ont convergé pour donner quelque 900 m3 à la seconde. Il ne faut pas oublier que Ghardaïa a un bassin versant.» Au ministère des Ressources en eau, les cadres du secteur en communication directe avec les directeurs de l’hydraulique à Ghardaïa rapportent que, selon les sources locales, c’est la première
fois depuis 70 ans que les trois oueds affluents sont en crue. D’habitude, seul un sur les trois déborde sans mettre en danger les populations alentour. Ce qui rappelle que la mesure d’une crue se fait au niveau de la montagne et dans une circonférence comme celle de l’Algérie, avec des pluies-éclair, il faut deux à trois heures pour remplir un bassin versant, tandis que dans les pays européens ou au Canada, comme le rappelle M. Ambar, cela prend 25 à 48 heures, puisque entre l’affluent et le bassin versant, on peut comptabiliser une distance d’environ
2000 à 3000 km, mais le problème n’est pas dû à la précipitation qui se situe directement au-dessus de l’oued M’zab ou sur ses affluents. Les habitants de la porte du désert ont toujours composé avec les appréciations météorologiques, puisque la palmeraie n’était habitée que l’été afin de bénéficier de sa fraîcheur et de son ombrage. Aujourd’hui, avec une urbanisation galopante et non réfrénée par un permis de construire, les oueds sont occupés jusque dans leur lit mineur, obligeant le ministère des Ressources en eau à exproprier lorsqu’il est décidé d’aménager des berges.

La faute à l’urbanisation


«La sécurisation des personnes résidant aux abords d’un oued nous appartient, d’où la construction d’ouvrages tels qu’une voie passive constituée par des mesures de recalibrage et d’endiguement de l’oued», ajoute M. Benbouaziz, chargé de la communication au ministère des Ressources en eau. Reste que sur le terrain, les règles élémentaires consistant à déloger les personnes installées dans l’oued ne sont pas appliquées. Sur le site internet du ministère français de l’Ecologie et du Développement durable, où des atlas des zones inondables peut être consulté, il est précisé que l’Atlas ne prend pas en compte l’impact que peuvent avoir les actions de l’homme sur la zone
inondable. Et de préciser : «Par exemple, l’extraction de matériaux par l’homme dans une rivière a pu entraîner des modifications fortes du niveau de son lit (incision), ce qui a des conséquences non négligeables sur l’emprise des zones potentiellement inondables.» Aussi, la construction d’une digue, d’un remblai routier, la présence d’un pont, le recalibrage du lit dans une traversée urbaine, l’urbanisation, l’imperméabilisation des sols, «sont autant d’autres paramètres anthropiques qui peuvent minorer ou aggraver les zones potentiellement inondables». selon les cadres de l’hydraulique. A Ghardaïa, c’est
une digue qui a évité une plus grande catastrophe. Celle-ci, située sur l’oued Labiod, a retenu 20 000 000 m3.

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Catastrophe naturelle-Inondation de la vallée du M’zab : Le bassin versant du M’zab contrarié par l’urbanisation

Publié le par Zineb A.Maïche

Catastrophe naturelle-Inondation de la vallée du M’zab : Le bassin versant du M’zab contrarié par l’urbanisation
Pourquoi un oued sort-il de son lit mineur ? Quels sont les mécanismes humains permettant d’éviter les catastrophes liées aux crues ? La pluie en est elle la seule cause ? Les crues d’oued ne sont pas un phénomène nouveau en Algérie, d’ailleurs, tout le pourtour méditerranéen est sujet aux crues soudaines et imprévisibles faisant suite à des averses.

Mais au juste, la crue du M’zab est-elle réellement si imprévisible que cela ? Météo France, sur son site internet, indique les caractéristiques des crues capables d’entraîner
des inondations et précise que dans ce cas es précipitations sont extrêmement abondantes et se concentrent sur des aires limitées se prolongeant sur une durée exceptionnelle en amont des cours d’eau en crue. Autre caractéristique : la rapidité de
leur montée. «Le débit et le niveau des cours d’eau qu’elles saisissent s’amplifient à une vitesse spectaculaire, atteignant des seuils catastrophiques en une une heure, voire quelques minutes.» A l’Office national de météorologie à Alger, on se défend de ne pas avoir pris le problème au sérieux, mais les bulletins d’alerte semblent eux aussi se noyer dans la masse de ceux envoyés à la Protection civile et à la gendarmerie. Le rôle de la météo M. Ambar, chargé de la communication à l’ONM, précise que les précipitations qu’a connues Ghardaïa ce 1er octobre sont moindres que celles enregistrées le 25 septembre 2005. «Nous avions noté 65 mm en 12 heures, ce qui était hors norme, pourtant, il n’y a
pas eu d’inondation. Ce qu’il faut remarquer, c’est que ce ne sont pas les précipitations qui ont causé les inondations, mais le cumul de tous les débits et qui ont convergé pour donner quelque 900 m3 à la seconde. Il ne faut pas oublier que Ghardaïa a un bassin versant.» Au ministère des Ressources en eau, les cadres du secteur en communication directe avec les directeurs de l’hydraulique à Ghardaïa rapportent que, selon les sources locales, c’est la première fois depuis 70 ans que les trois oueds affluents sont en crue. D’habitude, seul un sur les trois déborde sans mettre en danger les populations alentour. Ce qui rappelle que la mesure d’une crue se fait au niveau de la montagne et dans une circonférence comme celle de l’Algérie, avec des pluies-éclair, il faut deux à trois heures pour remplir un bassin versant, tandis que dans les pays européens ou au Canada, comme le rappelle M. Ambar, cela prend 25 à 48 heures, puisque entre l’affluent et le bassin versant, on peut comptabiliser une distance d’environ 2000 à 3000 km, mais le problème n’est pas dû à la précipitation qui se situe directement au-dessus de l’oued M’zab ou sur ses affluents. Les habitants de la porte du désert ont toujours composé avec les appréciations météorologiques, puisque la palmeraie n’était habitée que l’été afin de bénéficier desa fraîcheur et de son ombrage. Aujourd’hui, avec une urbanisation galopante et non réfrénée par un permis de construire, les oueds sont occupés jusque
dans leur lit mineur, obligeant le ministère des Ressources en eau à exproprier lorsqu’il est décidé d’aménager des berges. La faute à l’urbanisation «La sécurisation des personnes résidant aux abords d’un oued nous appartient, d’où la construction d’ouvrages tels qu’une voie passive constituée par des mesures de recalibrage et d’endiguement de l’oued», ajoute M. Benbouaziz, chargé de la communication au ministère des Ressources en eau. Reste que sur le terrain, les règles élémentaires consistant à déloger les personnes installées dans l’oued ne sont pas appliquées. Sur le site internet du ministère français de l’Ecologie et du Développement durable, où des atlas des zones inondables peut être consulté, il est précisé que l’Atlas ne prend pas en compte l’impact que peuvent avoir les actions de l’homme sur la zone inondable. Et de préciser : «Par exemple, l’extraction de matériaux par l’homme dans une rivière a pu entraîner des modifications fortes du niveau de son lit (incision), ce qui a des conséquences non négligeables sur l’emprise des zones potentiellement inondables.» Aussi, la construction d’une digue, d’un
remblai routier, la présence d’un pont, le recalibrage du lit dans une traversée urbaine, l’urbanisation, l’imperméabilisation des sols, «sont autant d’autres paramètres anthropiques qui peuvent minorer ou aggraver les zones potentiellement inondables». selon les cadres de l’hydraulique. A Ghardaïa, c’est une digue qui a évité une plus grande catastrophe .Celle-ci, située sur l’oued Labiod, a retenu 20 000 000 de m3.

Catastrophe naturelle-Inondation de la vallée du M’zab : Le bassin versant du M’zab contrarié par l’urbanisation
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